Une patrouille militaire « en mouvement » a été victime d’une attaque « complexe » vendredi dans le nord du Burkina Faso. Selon le dernier bilan communiqué lundi soir par l’armée burkinabè, au moins 51 soldats ont perdu la vie.
Au moins 51 soldats ont été tués vendredi 17 février lors d’une embuscade tendue par des jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, où les attaques des groupes armés « terroristes » s’intensifient depuis le début de l’année.
Cette embuscade dans la région du Sahel frontalière du Mali et du Niger, dont le bilan provisoire a été annoncé lundi 20 février par l’armée, pourrait s’avérer la plus meurtrière jamais commise contre les forces de sécurité depuis celle de novembre 2021 à Inata (nord) : 57 gendarmes avaient alors été tués après avoir vainement lancé des appels à l’aide.
Informations rapportées par France 24