Tchad : Le collectif des lauréats des Écoles Normales Supérieures en instance d’intégration annonce une grève de faim

Le collectif des lauréats des Écoles Normales Supérieures en instance d’intégration à travers leur président Mbaiosseem Jechonias a fait un point de presse ce samedi 04 mai 2024 dans les locaux de la faculté des sciences juridiques et politiques d’Aderp Djoumal.

Ce point de presse a pour objectif de rappeler au gouvernement les promesses.

Pour le Président, l’intégration à la fonction publique dont ils réclament est un droit citoyen absolu. Selon lui, les lauréats des Écoles Normales Supérieures sont formés avec l’argent du contribuable ayant pour but de former la génération future. Il poursuit que l’État forme pour le plaisir et non pour l’objectif assigné dans le cadre de leur déploiement automatique au terrain à la fin de formations.

Selon lui, le nombre des lauréats de 2010 à nos jours est au total de 25000 dont la liste est non exhaustive. Il pose la question de savoir pourquoi former les jeunes et abandonner ? Pourquoi utiliser l’argent du contribuable pour former et jeter dans les archives ?

À quoi bon de former sans fixer des objectifs ? Le gouvernement est-il conscient des jeunes cadres de demain ? Il dénote le manque de volonté du gouvernement à intégrer à la fonction publique pour la formation des progénitures.

À cet effet, il pose la question de savoir s’il y a réellement des carences d’enseignants dans les établissements publics.

Il prend à témoin l’opinion nationale et internationale que le collectif des lauréats des Écoles Normales Supérieures en instance d’intégration envisagera des actions de grande envergure pour se faire entendre et l’État seul tirera les conséquences fâcheuses.

Il annonce une grève de faim au ministère en charge de l’éducation et dans toutes les délégations dudit ministère sur l’ensemble du territoire. Il exige l’intégration immédiate et sans conditions de tous les lauréats formés depuis 2010 jusqu’à nos jours.

Tandjile : La direction diocésaine de l’enseignement catholique organise les examens blancs

La direction diocésaine de l’enseignement catholique pour la Tandjilé organise les examens blancs ce 24 avril 2024. Pour le centre de Laï logé au lycée Saint Jean 23, c’est le chef de personnel de la délégation provincial de l’éducation nationale et de la promotion civique de la Tandjilé représentant le délégué qui a ouvert l’enveloppe des épreuves.

Jauger le niveau des élèves des classes d’examen afin de les préparer aux examens de fin d’année est le but recherché à travers l’organisation de ces examens blancs.

Pour le centre de Laï, ils sont au total 157 candidats dont 73 au baccalauréat toute confondu et 84 au brevet de l’enseignement fondamental (BEF).

Pour la Sœur Nadège ALLARBA, directrice diocésaine de l’enseignement catholique de Laï, ces examens blancs sont organisés dans tous les diocèses du Tchad. Car le lycée Saint Jean 23 a eu un résultat positif au baccalauréat passé, ces grâce au blanc qui a permis aux élèves de redoubler d’efforts ajoute-t-elle.

Ouvrant officiellement l’enveloppe contenant la première épreuve, le chef de personnel de la délégation provinciale de l’éducation nationale et de la promotion civique de la Tandjilé BELEON NGARHOROUM a demandé aux candidats de travailler dans le calme, sans panique. Car c’est comme un devoir de classe.

Il faut signaler que pour tout le diocèse de Laï, ils sont au total 597 candidats dont 218 au baccalauréat toute série confondues et 382 au brevet de l’enseignement fondamentale. La composition de ces examens blancs, durera trois jours.

Kalbam Dénis Barma

Éducation : Le Ministère de l’Education Nationale remet des actes de naissance aux élèves

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Dr Ndolembai Sadé Njesada, a présidé, ce lundi 8 avril 2024, à l’hôtel Radisson Blu, une cérémonie de remise des actes de naissance aux élèves. Au total, 52 644 élèves dont 24 750 filles sont concernés à N’Djamena. Ils sont issus de 137 établissements (préscolaire, primaire et moyen).

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique se réjouit que  ces élèves qui n’étaient pas enregistrés à l’état-civil vont enfin  poursuivre leur scolarité sans difficultés. Car, explique-t-il, l’acte de naissance est un document nécessaire pour l’inscription des enfants à l’école et la poursuite de leur scolarité.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique remercie les partenaires de son département pour ce travail effectué en faveur des élèves. Il lance, par ailleurs, un vibrant appel à toutes les bonnes volontés d’accompagner cette initiative afin d’atteindre les objectifs visés.

Il explique que son ministère a identifié  sur l’ensemble du territoire national, 768 214 élèves dont 336 813 filles qui ne disposent pas d’actes de naissance. La régularisation de la situation de tous les enfants non déclarés reste et demeure une grande préoccupation pour le système éducatif.

Ministère de l’Education Nationale 

Éducation : Le Ministère de l’Éducation nationale annonce la tenue de la 23e édition de la CONAM

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique a récemment communiqué aux personnalités concernées les détails concernant la 23ème édition de la Commission Nationale d’Affectation et de Mutation (CONAM) du personnel enseignant.

Cet événement d’importance, qui se tiendra du 15 au 17 mai 2024 à N’Djamena, marque une étape cruciale dans le processus d’affectation et de mutation des enseignants au sein du ministère.
Dans cette optique, les Recteurs des Académies ont été invités à soumettre les procès-verbaux de leurs PréCONAM à la Direction des Ressources Humaines avant le 15 avril 2024.

La Commission Nationale d’Affectation et de Mutation (CONAM) est un mécanisme essentiel utilisé par le Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique pour gérer les affectations et les mutations des enseignants à travers le pays.

Cette commission joue un rôle crucial dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement en veillant à ce que les enseignants soient affectés et mutés de manière équitable, en fonction des besoins des différentes régions et établissements scolaires.

La 23ème édition de la CONAM se tiendra à N’Djamena, la capitale du Tchad, du 15 au 17 mai 2024.

Cet événement réunira des représentants des différentes académies du pays, des responsables du ministère et d’autres parties prenantes impliquées dans le processus d’affectation et de mutation des enseignants.

L’objectif principal de cette commission est d’examiner les demandes d’affectation et de mutation soumises par les enseignants, en prenant en compte divers facteurs tels que les besoins des établissements scolaires, les compétences des enseignants et les critères d’équité.

Afin de faciliter le bon déroulement de la CONAM, le Secrétaire Général a souligné l’importance de la collaboration et de l’esprit civique de toutes les parties concernées.

Les Recteurs des Académies ont été invités à soumettre les procès-verbaux de leurs PréCONAM à la Direction des Ressources Humaines avant le 15 avril 2024. Ces procès-verbaux serviront de base pour l’évaluation des demandes d’affectation et de mutation lors de la réunion de la CONAM.

Tchad : L’avocat de Saleh Kebzabo s’insurge contre le Comité de Crise du SET

L’avocat de Saleh Kebzabo, Me Saint Juste Gouara a fait un communiqué de presse ce 27 mars 2024 sur la sortie du Comité de Crise du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET).

Selon lui, la sortie du Comité de Crise du SET se place dans la volonté de ternir l’image de Saleh Kebzabo quand il déclarait que “Au temps du premier ministre Saleh Kebzabo, le dialogue a été rompu unilatéralement par le gouvernement. Il n’y avait pas eu de promesses. (…) C’était plutôt la terreur, la menace et sanctions qui avaient prévalu. Nos salaires ont été coupés injustement.”

Saleh Kebzabo réfute, ces allégations qu’il qualifie de mensongères, clarifie l’avocat.

Le communiqué précise qu’en aucun moment, il n’a cité, lors des échanges qu’il a eu avec les représentants du SET ou avec un tiers dans le cadre des pourparlers en lien avec la crise sociale qui a secoué le secteur de l’enseignement.

Pour ce faire, Me Saint Juste Gouara affirme dans le communiqué que Saleh Kebzabo s’insurge contre cette sortie qui cache en réalité une intention de vouloir faire de lui le bouc émissaire de l’échec de la négociation entreprise en son temps par le gouvernement et le Comité de Crise du SET.

Il tient à informer l’opinion qu’il n’a jamais obstrué le processus du dialogue avec le syndicat des enseignants.

Me Saint Juste Gouara fustige la “mauvaise foi” du Comité de Crise du SET qu’il qualifie l’illégitime et illégal.

“Ceux-ci pour plaire à leur base, ne lésinent sur aucun moyen quitte à jeter du discrédit et de l’anathème sur un tiers qui n’a en rien, contribué à leurs discussions internes, ” déplore l’avocat.

“Saleh Kebzabo, en sa qualité de Médiateur de la République, réaffirme son engagement à accompagner les travailleurs et le gouvernement à renforcer le dialogue afin de trouver des solutions idoines pouvant aider la nation tchadienne à se renforcer dans la marche vers un développement intégral, ” conclut le communiqué. 

Éducation : Le ministre de l’éducation nationale a pris part à la 68ème session de la Commission de la condition de la femme (CSW 68)

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Dr. Ndolembai Sadé Njesada, a pris part à la 68ème session de la Commission de la condition de la femme (CSW 68), qui se tient à New-York, aux Etats-Unis, du 11 au 22 mars 2024.

En marge de cette rencontre, le chef de département de l’Education Nationale et de la Promotion Civique a participé à une conférence organisée le mardi 19 mars 2024, par la Commission de l’Union Africaine, en partenariat avec l’UNESCO et l’ONU Femmes, sous le thème « Des OMD aux ODD : Bilan d’une décennie de mise en œuvre des engagements en matière d’éducation des femmes et des filles en Afrique – Accélérer les progrès vers l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063 ».

Au cours de cette conférence, Dr Ndolembai Sadé Sadé Njesada a fait une intervention afin de partager l’expérience du Tchad en matière d’éducation des filles.

A cet effet, le chef de département de l’Education nationale et de la Promotion civique a signifié, d’entrée de jeu, que la scolarisation des filles est une priorité nationale au Tchad, au regard des multiples défis auxquels elles font face.  Le Tchad consent des efforts énormes pour relever ces défis. C’est dans ce sens, par exemple, que cette année, le budget du ministère de l’Education Nationale a été augmenté de 19%. Outre cela, d’autres actions sont engagées afin de permettre aux filles d’avoir accès à l’éducation et enseignement de qualité sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, Dr Ndolembai Sadé Njesada, a annoncé la tenue au Tchad de la première conférence panafricaine sur l’éducation des filles et des femmes, prévue du 20 au 23 mai 2024 à N’Djamena. Pour lui, cette rencontre, sera une occasion privilégiée de partage de bonnes pratiques, afin d’entrevoir des pistes d’actions et d’évaluation des progrès enregistrés, dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Il a conclu son intervention en soulignant que le meilleur moyen de réduire les inégalités, en matière de travail, est d’investir dans l’éducation.

Ministère de l’Education Nationale 

Le SET section de N’Djamena rejette l’arrêt de justice pour l’organisation du congrès National

Réuni en session extraordinaire ce jour 21 Mars 2024, le Bureau Exécutif Provincial de la ville de N’Djamena a examiné l’arrêt de la justice de Grande instance de N’Djamena concernant la crise au sein du Syndicat des Enseignants du Tchad, autorisant le comité de crise à organiser le Congrès National.

Le Bureau Provincial de N’Djamena exprime sa stupéfaction et dénonce le caractère politique de cet arrêt. Selon lui, le comité de crise est composé d’enseignants qui ne sont pas des militants du SET. Par conséquent, ce comité n’a pas la compétence nécessaire pour organiser un congrès dont la convocation relève exclusivement du Secrétaire Général du syndicat.

Face à cette situation, le Bureau Provincial de la Ville de N’Djamena rejette l’arrêt de la justice et réaffirme son soutien au Bureau National, l’encourageant à faire appel aux instances supérieures afin de parvenir à une résolution bénéfique pour l’ensemble des professionnels du secteur de l’Éducation.

Le Bureau, par la voix de son Secrétaire Général, Mbayana Laoukoura, prend cette position dans l’intérêt des enseignants et de la stabilité du secteur de l’éducation et invite les tous les membres du Syndicat des Enseignants du Tchad à rester unis et à faire preuve de patience et de sagesse pendant cette période de crise. Le dialogue et la coopération demeurent les moyens les plus efficaces pour parvenir à une résolution équitable, justifie le communiqué.

Tchad : Formation des maîtres communautaires, enseignants et des directeurs d’écoles

Le Secrétaire d’État à l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique Mahamat Ibet Bekla a fait le lancement officiel de la formation des maîtres communautaires, enseignants et des directeurs d’école ce mercredi 6 mars 2024 à l’hôtel Radisson Blu. 

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) phase 1 2023-2027.

Sept provinces (Guera, Ouaddai, Batha, Mayo-Kebbi Est, Mandoul, Moyen Chari et Wadi Fira sont concernées.

L’objectif de ce projet vise à répondre à la volonté du MENPC, de professionnaliser l’ensemble de l’effectif des enseignants et des directeurs d’école dans le but de pallier le déficit de formation initiale et de relever le défi de la qualité de l’enseignement, de façon durable et pérenne.

Il s’agit de former 2633 maîtres communautaires bilingues (français/arabe) de niveau 1 (MC1), 10170 maîtres communautaires bilingues (français/arabes) de niveau 2, les instituteurs et instituteurs adjoints, 4712 directeurs d’écoles et 440 cadres.

Les principaux acteurs sont les concepteurs de livrets, les superviseurs et les tuteurs. Les outils à utiliser sont les livrets, les outils de tutorat et les tablettes, liseuses, espaces numériques.

À l’issue de cette cérémonie, une signature d’accord cadre entre le ministère de l’éducation nationale et la promotion civique et l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation a été faite.

Cet accord permettra de poursuivre le projet dans la durée de la phase 1, 2023-2027. Par la même occasion des attestations de formation ont été délivrées aux participants et des kits aux délégués provinciaux concernées par le projet.

Pour le représentant du Directeur de développement de la coopération Suisse, le montant de contribution pour la Suisse s’élève à 5 milliards de FCFA dans le sept provinces ciblées, ce qui permettra d’assurer la formation de qualité pour tous et pour toutes et accélérer la transformation de la formation. Il salue l’engagement des acteurs pédagogiques et des moyens pour assurer la mise en œuvre de ce projet.

Pour le secrétaire d’État, l’objectif est de doter le système éducatif des personnels qualifiés et compétents. L’ambition du gouvernement de la cinquième République consiste à œuvrer à l’amélioration de la qualité des enseignements et apprentissages qui constituent les vecteurs principaux de développement, a-t-il expliqué.

Tandjile : La grève lancée par le Comité de crise du SET est observée

La dernière assemblée générale extraordinaire qui la lancé cette grève s’est tenue le lundi 04 mars 2024. Cette assemblée avait pour but d’évaluer le niveau de négociation.

Ainsi, il a été décidé d’aller en grève sèche et illimitée dès la première heure de ce mercredi 06 mars 2024.

Il est 9h, nous voici à l’école du Centre de Laï ou les portes sont hermétiquement fermées. De l’école du Centre au lycée n°2 le constat est le même c’est-à-dire pas de présence humaine.

Quelques élèves rencontre déplore cette grève répétitive qui ne les profite pas. Pour eux, trop c’est trop.

Au lycée n°1 par contre le constat n’est pas le même. Quelques élèves en salle qui font cours et d’autres sur le chemin de la maison. Selon nos sources, à Béré comme à Kelo, quelques élèves du public ont  empêché leurs camarades des privés de faire cours. Certains ont été dispersés par les forces de défense et de sécurité.