La situation à la mairie de N’Djaména est marquée par un conflit entre les conseillers communaux et le ministère de l’Administration du territoire concernant la démission des maires et de leurs adjoints en raison de leur candidature aux élections communales.
Gilles Aimé Noumasseri, au nom de plusieurs conseillers, à travers un point de presse ce vendredi 06 décembre 2024, s’oppose fermement à la note de service du ministère, affirmant qu’elle est en contradiction avec la loi n°014/CNT/2024 qui régit les collectivités autonomes de la ville. Selon la note de service, l’intérimaire de la Commune de N’Djamena devrait désormais être assuré par la Déléguée Générale auprès de la Commune de N’Djamena.
Il met en avant que tant que les nouvelles collectivités ne sont pas mises en place, les organes en place doivent continuer à exercer leurs fonctions. De plus, il souligne que le ministère n’a pas le pouvoir d’imposer des intérimaires et que cela doit être décidé par le conseil communal.
Madame le maire Fatimé Zara Douga a également été défendue par les conseillers, qui annoncent leur intention de saisir le Conseil Constitutionnel pour clarifier la situation.
Selon les conseillers municipaux, si aucune solution n’est trouvée, ils envisagent de porter l’affaire devant la Cour suprême pour annuler la note du ministère.