27 juillet 2024

Érigée en ville depuis 1965, Laï, chef-lieu de la province de la Tandjilé sombre toujours dans sa pauvreté et sa misère, bref dans le sous-développement.

Il n y’a pas un axe principal la relie aux autres provinces. Ses axes principaux ne sont ni aménagés, ni bitumés, pas d’électricité dans tous les quartiers.

L’insuffisance de l’eau potable va grandissante et il n y’a pas d’entreprise pouvant employer les jeunes.
Certains quartiers n’ont pas de bâtiments splendides, bref, il en manque de trop.

Le pire, c’est que pendant la saison des pluies, la ville entière est isolée des autres provinces et du pays, plongeant sa population dans le désarroi total. Et cela, malgré le pont construit sur le Logone à un coût colossal n’a aucun Impact positif.

Pour tout dire, la ville de Laï ressemble à un gros village quelques fois comparer à certaines de ses sous-préfectures. Hors mis quelques ampoules qui éclairent quelques rues et l’hôpital provincial en chantier, cette ville a des conditions obscures.

Même si la population Tandjilienne espère que le bitumage du fameux tronçon Djoumane-Laï soit une réalité, elle en doute très fort encore.

Vu ce retard hetargique de son développement, l’on est tenté de se demander qu’est ce qui peut être à l’origine de ce retard agonisant ? En manque t-il des cadres intellectuels ? N’existe-t-il pas une politique de développement ?

En tout cas, il faut que les populations de la Tandjilé sur place ou ailleurs s’y mettent pour la concrétisation d’un «grand espoir», c’est-à-dire le tronçon Djoumane Laï, car comme le dit un adage « la route du développement passe obligatoirement par le développement de la route ».

Pour cela, faut que les autorités en place puissent agir pour le décollage socio économique de la première ville du Tchad, Laï, pour le bien-être de sa population.

Kalbam Denis Barma