27 juillet 2024

Les travaux de bitumage du tronçon Djoumane Laï entamé il y’a quelques semaines placent la population dans l’embarras. D’un côté, la population espère un désenclavement, mais d’autre côté, la qualité de la terre utilisée rendrait le passage pénible en saison des pluies.

Entamés depuis quelques semaines, ces travaux avancent à grand pas, si l’on s’en tient à l’ambiance des machines et aux différentes déviations. La population de la Tandjilé voit son désenclavement à l’horizon, mais s’inquiète de la terre qui est en train d’être terrassée.

En plus de cet aspect, les ménages riverains se plaignent de l’absence des caniveaux aux abords de la route et de l’absence des dalots pour évacuer les eaux.

«Depuis que cette route est arrivée, nous souffrons chaque saison des pluies, car il n’y a pas des caniveaux pour drainer les eaux de pluie. Du coup, les cours des ménages restent inondés, » déplorent quelques victimes.

Interrogé sur ce cri de la population, le délégué provincial des infrastructures et de désenclavement de la Tandjilé ZOUA GAPILI, en charge de la supervision des travaux, dit prendre bonne note de ces doléances et promet remonter l’information à l’entreprise pour qu’une solution soit trouvée à l’immédiat.

À préciser que tout au long de la ville, cette route n’a jusqu’à là un seul dalot, ni aucun canal en pleine ville. Pourtant, au total quatre axes principaux traversent ce tronçon.