
Chaque année, le nombre des bacheliers ne cessent d’augmenter. Des milliers de jeunes obtiennent leur baccalauréat à la fin de leur parcours du second cycle pour accéder aux études supérieures. Cependant où vont et que deviennent ces jeunes bacheliers ?
Le baccalauréat est un diplôme permettant l’accession aux études supérieures et aux opportunités d’emplois. Mais peu sont ces jeunes nouveaux bacheliers qui accèdent à ces études supérieures dans les Universités et écoles de formation adéquates.
Certains dont les parents possèdent les moyens, sont envoyés dans les grandes écoles de formation et Universités étrangères à cause des grèves à répétition. Dautres n’ayant pas de moyens financiers s’inscrivent dans les Universités du pays et ou deviennent des » businessmen », des »mototaximen » des fabricants des briques, etc.
Certains jeunes bacheliers que nous avons rencontrés comme HAWA CARINE bachelière et vendeuse de pomme au marché de Dembé, met beaucoup plus l’accent sur les moyens et les conditions défavorables dans les Universités tchadiennes, les grèves répétitives, l’élasticité de l’année académique 6 ans au lieu de 3, etc.
Pour les parents, l’État doit revoir le mode de payement des droits universitaires, ils proposent 25 milles francs et deux tranches au lieu de 50 milles francs en une seule tranche.
Pour permettre à ces jeunes de poursuivre leurs rêves, le gouvernement doit doubler d’efforts, avec le syndicat des enseignants du supérieur dans lutte contre l’élasticité de l’année académique, les grèves à répétition et créer des conditions favorables pour l’accession de ces jeunes dans les Universités et des écoles de formation.