
La Haute Autorité des Médias Audiovisuel (HAMA) en collaboration avec le Bureau Tchadien Droits d’Auteurs (BUTDRA) ont organisé une journée d’informations et d’échanges sur la redevance des œuvres artistiques.
Cette rencontre était axée sur la présentation de la mission de la HAMA et des activités du métier du journaliste qui consiste à veiller au respect de la déontologie journalistique.
Le chargé des activités de la HAMA Béthel Mianrom a donné les statistiques médias sur tous le territoire national qu’ils soient publics ou privés : radios, journaux imprimés, journaux en ligne.
Selon lui, conformément à ses attributions la HAMA a lancé en 2022 un vaste processus de toilettage des médias pour assurer le bon exercice de ce métier. L’on dénombre au niveau national 25 stations provinciales de l’ONAMA.
Le chef de service de la documentation générale de la répartition du BUTDRA Ngarabaye Emmanuel a fait une brève présentation de l’institution permettant aux journalistes, aux artistes et aux invités de s’imprégner des réalités qui freine le fonctionnement normal et le pain des redevances des artistes.
A l’issue des questions posées par les participants, des réponses ont été données par Ngarabaye Emmanuel sur le non versement des droits par les stations radios et télévisions. Les participants ont fait des suggestions à la BUTDRA de prendre l’exemple sur le Mali et le Burkina Faso afin de pouvoir résoudre le problème lié au paiement régulier des droits d’auteurs.
S’il faut s’en tenir aux explications données par le BUTDRA, les recouvrements faits ne permettent pas de payer mensuellement les redevances des droits d’auteurs des artistes. Certaines radios tirent le diable par la queue et il n’est pas facile de les obliger à verser les redevances des droits d’auteurs.
Lamana Désiré