L’on constate ces derniers moments une forte prolifération des armes blanches dans la ville de Ndjamena et ses environnants. Cette prolifération est dûe d’une part à la vente illégale de ces armes blanches dans les marchés de certains quartiers de la capitale et aussi au faible contrôle des agents de sécurité pour éradiquer ce mal que vit la population.
Le port d’armes blanches est devenu de nos jours une coutume pour la plupart des personnes et surtout les jeunes. Elles sont utilisées dans les cas des braquages autour des bar dancing, des caves, des cabarets et bien d’autres lieux.
Dans les marchés, elles sont utilisées par les présumés voleurs pour intimider les femmes vendeuses et aussi leurs clientes afin d’arracher leurs biens.
Face à ce drame sécuritaire, nous avons interrogé quelques citoyens qui nous ont livré leurs impressions. Pour certains, le port d’armes blanches constitue une vraie menace pour leur sécurité.
Haoua Daoud, vendeuse au marché de Dembé s’explique : «Chaque jour qui passe nous sommes victimes des agressions dans les différents marchés de la capitale et principalement au marché de Dembé. Nous ne pouvons pas dénoncer par peur qu’ils nous ôtent la vie.»
Les autres pointent de doigts les forces de l’ordre de ne pas faire plus d’efforts pour mettre aux arrêts ces brigands. Ils profitent pour lancer un appel à l’endroit des forces de l’ordre « d’effectuer des contrôles pour arrêter ceux qui portent ces armes blanches dans le but de faire mal aux autres. »
Hamama Media/Nodjihidi Franclin
