14 mai 2025
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Suite au contrôle des pièces des véhicules qui a débuté ce lundi 15 juillet 2024, plusieurs voitures n’ayant pas les pièces complètes ont été arrêtées par les policiers. Cette situation n’est pas à l’avantage des chauffeurs, par contre les clandomen en tirent profit.

Étant informée du contrôle des pièces des véhicules, la plupart des personnes ont garé leurs camions et voitures à domicile pour éviter que les policiers embarquent.

Ces dernières sont obligées de se déplacer en clando. Certains clandomens profitent de la situation pour augmenter les tarifs. Les clients se plaignent de cette hausse de prix.

«Hier, j’ai pris clando à Dembé pour aller à Abena non loin de double voie, j’ai payé 1.000f, alors qu’avant je payais 700f. Ce n’est pas normal,» Fatimé Issa, une cliente.

Saleh Moussa, un autre client dénonce cette manière de profiter sur le malheur de la population pour lui soutirer d’argent. Pour lui, les clandomens doivent plutôt diminuer le prix de transport pour compatir avec la société.

«Les clandomen doivent avoir l’esprit de solidarité et de l’humanisme face à ces genres de situation. Normalement, ils doivent réduire les frais de transport, » déplore-t-il.

Les clandomens sont contents et satisfaits des recettes journalières de ces deux jours. Ils expliquent que le nombre de la clientèle a augmenté parce que les gens dont, leurs voitures sont confisqués par la commission mixte en charge du contrôle des pièces des véhicules, font leurs courses en clando.

«Depuis hier, je trouve beaucoup des clients. Je rentre la nuit avec 25.000f. Alors qu’avant je rentrerai avec 15.000f seulement. Dieu merci, ces deux jours ma recette a augmenté,» se réjouit Dominique, un clandoman.

Les clandomen se réjouissent de l’arrestation des véhicules des usagers pour taxer le prix exorbitant des transports. Cependant, ils doivent prendre conscience de leur acte.

Marie Claire