27 juillet 2024

Par un communiqué de presse, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) tient à faire part de sa profonde indignation suite aux images insupportables circulant actuellement sur les réseaux sociaux, qui présentent des scènes abjectes de torture physique et morale de citoyens tchadiens par des hommes sans scrupules sur les sites d’orpaillage illégal de Miski, dans le Tibesti,

La torture et les phénomènes de traitements cruels, inhumains et dégradants de citoyens tchadiens dans cette zone du pays n’est pas nouveau, explique la CNDH.

À en croire le communiqué, ils avaient déjà, dès octobre 2020, amené le Gouvernement à prendre la décision de fermer sans délai tous les sites dorpaillage illégal, de faire déguerpir tous les orpailleurs qui s’y trouvaient et de renvoyer dans leur pays d’origine les milliers d’étrangers qui s’adonnent à cette activité dans cette région désertique et frontalière avec la Libye.

Malheureusement, continue le communiqué, force est de constater que ces pratiques perdurent jusqu’à ce jour.

«La torture représente l’une des plus horribles violations des droits de la personne humaine. C’est la négation même de la dignité Humaine. Bien existe une interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle continue à être largement et sans vergogne pratiquée dans cette partie du Tchad, » s’indigne le communiqué.

Aussi, la CNDH demande-t-elle avec insistance au Gouvernement de prendre ses responsabilités afin que cessent immédiatement ces pratiques d’un autre âge et que les auteurs de ces barbaries soient traqués, arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs actes, conformément aux dispositions légales en vigueur au Tchad.