Le désespoir se lit chez les habitants de ce département et la situation semble déplorable. Avec 7 cantons, le département de la Kabbia alimentait certaines localités avec les produits vivriers. Mais ces dernières années, les aléas climatiques ont renversé les assiettes économiques de cette population laborieuse.
L’année 2024 s’avère catastrophique car l’espoir des agriculteurs est loin. A peine la saison des pluies vient de commencer, l’on enregistre d’énormes conséquences : des champs de sorgho engloutis, des champs du riz envahis par l’inondation sans que les cultivateurs aient labouré.
La famine se pointe à l’horizon.A cela s’ajoute le manque de couloir de transhumance dû à cette inondation. Les animaux sont exposés à des maladies et meurent à petit feu.«Que deviendra cette population qui ne vit que des fruits de ses terres et de son élevage?» s’interroge un paysan.
Face à cette catastrophe, le Gouvernement de la 5è République et ses partenaires doivent avoir l’oeil sur ces populations qui souffrent et grincent les dents dans le désespoir, non pas seulement la Kabbia mais toutes les localités qui subissent les poids de cette catastrophe. Car, une population malade et affamée est un cancer pour le développement.