20 septembre 2024

Le Tchad, depuis son indépendance fait partie des rares pays du continent africain à connaître une stabilité sociopolitique. Des violations graves des libertés fondamentales, des droits humains, d’atteinte à l’intégrité physique des populations et groupes armés sont courantes. La majeure partie des auteurs, co-auteurs et complices de ces exactions sont toujours en liberté parce que certains ne sont jamais jugés et d’autres remis en liberté sans un procès équitable et juste.

L’amélioration de l’accès à la justice qui nécessite une action adéquate et adaptée pour répondre aux problèmes qui mettent en branle l’Etat de droit s’avère une nécessité impérieuse.

C’est dans cette optique que la LTDH a été attributaire d’une subvention directe que lui offre l’OSF-Africa pour la mise en œuvre du Projet « Amélioration de l’accès à la justice et la promotion des droits humains ».

Ce projet couvre les communes de Sarh, Moundou, Ndjamena et Bol et a pour objectif principal de «Contribuer durablement à l’amélioration et à la promotion des conditions d’accès à la justice et aux droits humains des jeunes, des femmes, des communautés rurales, des migrants, des personnes marginalisées et défavorisées ».

C’est ainsi que des voyages d’échanges d’expériences par rapport à la situation de l’état de droit et la culture démocratique des jeunes leaders à Ndjamena et dans les trois autres zones du projet sont programmés afin de permettre les partages de savoir, de savoir-faire des jeunes issus des 4 provinces.

Elle a organisé à Koundoul un atelier qui a accueilli 100 jeunes leaders soit 25 participants par ville.

L’objectif était de partager le savoir, le savoir-faire entre les jeunes leaders sur la culture démocratique et de l’état de droit, faire le brassage entre les jeunes et les apprendre la culture du vivre ensemble et la cohabitation pacifique.