Le refus des anciens billets de banque perturbe le commerce dans la Tandjilé. Encore le problème refait surface. Les anciens bien de banque se voient être refusés pendant les échanges commerciaux au marché central de Laï.
Chaque jour, nous vivons des conflits liés au refus des anciens billets de banque, déclare ABAKAR, vendeur des produits cosmétiques de Laï. Pour BONIFACE, un agent d’Airtel, le phénomène a commencé avec les jetons de 500f mais maintenant ce sont les anciens billets qu’on refuse.
ASSIAM, une vendeuse de boisson quant à elle accuse les agents collecteurs de la mairie pour les pièces de 500 f. Si la mairie refuse, nous on va accepter pour utiliser où ? s’interroge-t-elle.
Dans une interview accordée, le délégué provincial des finances, du budget, de l’économie et de plan ADA KANMBAÏ balais d’un revers de main en éclairant l’opinion. Car dit-il, « «ce que le public doit savoir, la démonétisation des billets ne concerne que la gamme de 1992. La gamme 2002 et la nouvelle gamme ne sont pas concernées. Il faut que la circulation de ces billets ne soit pas perturbé dans la province de la Tandjilé. Il ne doit pas y avoir de refus dans le cas où la validité du billet est confirmée, on doit accepter lors des nos échanges commerciaux. Il n’est pas normal de ne pas accepter un billet dont la validité est en cours. C’est injuste et poursuivable. »
Ce phénomène de refus des anciens billets de banque intervient pendant que le panier de la ménagère est difficile à remplir. Pour rappel, la cherté de vie s’est installée dans la province de la Tandjilé depuis plusieurs mois.
Kalbam Barman Denis, Laï