18 octobre 2024

Le processus de la révision du fichier électoral dans la province de la Tandjilé pour l’organisation du référendum constitutionnel à venir risque d’être compromis. Les agents enrôleurs et les accompagnateurs ne sont pas satisfaits de leur condition de travail.

Après quelques jours de travail sur les sites de recensement, les opérateurs ou agents enrouleurs et leurs accompagnateurs ou suppléants ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail.

Selon les termes du contrat, signé verbalement, les agents enrôleurs ont une indemnité de 250.000f dont la moitié a été remise le premier jour et le reste sera remis à la fin et en plus, une ration alimentaire de 5000 f CFA par jour.

Les accompagnateurs quant à eux, ont une indemnité de 200.000f dont la moitié a été aussi remise le premier jour et le reste à la fin avec une ration alimentaire journalière de 2 500f.

Chose qui n’a pas été respectée par les organisateurs sans une raison valable. Au final, ce sont les agents enrôleurs qui ont reçu 20.000f pour 8 jours en raison de 2 500f par jour mais les accompagnateurs rien.

Selon quelques rumeurs, un message appelant les suppléants à suspendre les activités ce lundi aurait circulé le weekend dernier.

Interrogé, la gouverneure de la province de la Tandjilé ILDJIMA ABDRAMANE par ailleurs présidente provinciale de la CONOREC de la Tandjilé a indiqué que les suppléants sont recrutés localement donc ils n’ont pas droit à la ration alimentaire journalière.

Car dit elle : «les suppléants sont censés aider les enrôleurs, par ce que ces derniers ne sont pas du milieu, les suppléants doivent leur faciliter la tâche dans le dialogue. Pour la ration, je ne sais pas d’où sort ce mot. Même à N’djamena, les gens n’ont pas eu la ration. Ce sont les opérateurs qui ont un frais de déplacement, mais pas les accompagnateurs ou suppléants.

À préciser que pour le moment, le travail se poursuit et du côté de l’administration, les sources bien informées nous indiquent qu’une réunion est en vue pour résoudre le problème.

Pour l’instant, opérateurs et suppléants travaillent, en attendant une solution.

Kalbam Denis Barma