19 septembre 2024

Dans un communiqué de presse, le comité de crise du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) porte à la connaissance nationale et internationale que les autorités en charge de l’éducation Nationale en général et le Délégué Provincial de la Commune de N’Djaména en particulier en ”complicité” avec quelques inspecteurs et chefs d’établissements en dépit de la suspension des salaires de plusieurs enseignantes et enseignants continuent à menacer ces derniers.

«Malgré que les salaires soient suspendus, les autorités en charge de l’Éducation obligent les enseignants à remplir les fiches d’engagement avant le rétablissement du salaire du mois de décembre. (…) Je voudrais dire aux camarades qu’en dehors de l’engagement décennal, personne d’autre ne peut nous obliger à signer un autre engagement. On ne peut non plus simplement radier un fonctionnaire de la Fonction Publique parce qu’il est parti en grève. Non ! c’est impossible, » déplore DJIMOUDOUEL FAUSTIN, Président du comité de crise du SET.

«Les magistrats sont partis en grève durant trois (3) mois, ainsi que les agents du Ministère de l’Aménagement du Territoire, de I’Urbanisme et de I’Habitat, personne n’a suspendu ni coupé leurs salaires. Mais chez les enseignants, on se permet de suspendre facilement. Où est alors la jurisprudence ? Où était le Premier Ministre SALEH KEBZABO ?, » ajoute DJIMOUDOUEL FAUSTIN.

À travers ce communiqué de presse, le comité de crise demande une fois de plus au Président de la Transition, de trouver une issue urgente à cette crise qui ne fait que perdurer.

Cependant, le Comité de Crise demande aux camarades enseignantes et enseignants de ne pas céder aux intimidations, quelles que soient leurs natures.

«La grève reste sèche et illimitée jusqu’à la satisfaction de nos revendications. Personne ne peut se rabaisser jusqu’à aller signer une autre fiche d’engagement. Non ! Non ! et non !» conclut le communiqué.