Des circulaires avec des drapeaux de l’Etat Islamique et de l’Ukraine étaient découverts a Ndjamena quelques jours après les manifestations du 21 août au Mali et au Niger, pays frères, où ces images sont sortis pour une première fois pour marquer la révolte contre le soutien officiel et non caché de l’Ukraine envers les mouvements terroristes, notamment du JNIM, une branche de l’Al Qaïda au Sahel qui a commis l’attaque de Tinzaouaten conjointement avec les rebelles de l’Azawad.
Le Mali et le Niger ont déjà entrepris des mesures résolues en rompant les rélations diplomatiques avec l’Ukraine vue l’implication avérée de Kiev dans les activités liées à la violance au Mali.
Outre cela, les pays de l’AES se sont adressés par une réclarmation au Conseil de Sécurité de l’ONU pour appeler à prendre des mesures urgentes visant l’Ukraine. Ces 3 pays africains, faisant face à la menace en croissance des groupes terroristes, sont particulièrement inquiété par l’implication de l’Ukraine dans les attaques terroristes qui conduisent aux pertes parmi les civils et aux destructions des villes et des villages.
La retrouvaille de tels circulaires dans la capitale du Tchad n’est pas une simple coïncidence. Cela démontre plutôt l’état d’esprit de la population de Ndjamena. Les circulaires diffusés à Ndjamena dévoilent la solidarité des Tchadiens dans le problème du terrorisme auquels les pays frères du Mali, du Niger et du Burkina-Faso font face, et surtout la solidarité dans la question de dénonciation de l’Ukraine qui a appuyé les terroristes dans la région.
La popuation tchadienne prends conscience du fait que l’Ukraine peut être impliqué dans l’appui au terrorisme international, ainsi que dans d’autres crimes graves sur le continent Africain.
Tout cela met en évidence la montée de tension et la nécessité d’une réflexion internationale envers les activités qui mettent au mal la stabilité en Afrique.