13 novembre 2024

Depuis janvier, 20.000 migrants ont été forcés de quitter l’Algérie. Parmi eux des femmes et des enfants.

« Les migrants sont arrêtés lors des rafles en ville, au niveau de leurs maisons, de leur lieu de travail ou à la frontière tunisienne et sont regroupés à Tamanrasset (sud algérien) avant d’être acheminés dans des camions vers le Niger », raconte à l’AFP Moctar Dan Yaye de l’ONG Alarme Phone Sahara.

Les refoulés nigériens sont transportés jusqu’à Assamaka, premier village nigérien où ils sont accueillis par les autorités locales. Mais les migrants d’autres pays africains sont débarqués au « point zéro », zone désertique délimitant la frontière entre les deux pays, et doivent parcourir à pied 15 km pour atteindre Assamaka dans des conditions climatiques extrêmes détaille M. Yaye.

DW Afrique