Un tribunal guinéen a déclaré mercredi l’ancien chef de la junte, Moussa Dadis Camara, et plusieurs autres commandants militaires accusés de crimes contre l’humanité dans le cadre du procès du massacre du stade de Conakry en 2009.
Ce verdict dans le procès historique du massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry en Guinée, était attendu comme « un moment de vérité » pour les victimes et leurs familles qui attendent cette décision depuis près de 15 ans.
Ce jour-là, au moins 156 personnes ont été tuées, par balle, au couteau, à la machette ou à la baïonnette, et des centaines blessées dans la répression d’un rassemblement de l’opposition dans un stade de Conakry et ses environs, selon le rapport d’une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU.