À N’Djamena, les agents de service de nettoyage, nettoient tous les jours, les rues et goudrons. Mais la majorité d’entre eux, n’ont pas de gants et cache-nez pour se protéger des maladies.
Ces agents rendent la ville propre, malheureusement ils sont exposés aux multiples maladies. Certains s’arrangent pour attacher les mouchoirs et fouloirs aux nez et mettent les plastiques à la main comme gant pour ramasser les ordures. Cette manière est dangereuse pour leur santé.
Pour Falmata, l’une des agents, la mairie ne met pas à leur disposition assez de matériels de nettoyage tels que les gants, les caches nez, l’eau de javel et les gels.
«Chacune de nous reçoit un seul cache-nez et un gant pour toute la journée. C’est insuffisant. Normalement, chaque heure du temps, on doit changer les gants et cache-nez, »explique-t-elle.
Suzanne quant à elle, souligne que ces matériels ne sont pas distribués à tout le monde. Et qu’elles sont fatiguées de demander.
«Depuis quelques mois, nous qui nettoyons vers cette avenue, n’avons pas reçu des gants et caches nez. On attache nos fouloirs aux nez. On a demandé en vain mais rien n’est fait, »se lamente-t-elle.
Il faut ajouter aussi certains rencontres des difficultés liées à la circulation des engins. Les passagers ne leur facilitent le travail.
«Les conducteurs ne nous donnent pas l’accès de nettoyer correctement les goudrons. La semaine passée, une voiture a failli nous renverser. C’est dangereux. Donc, nous demandons à la mairie de nous donner les panneaux d’interdiction pour qu’on puisse travailler en toute sécurité, » affirme Achta, une agente de nettoyage.
De tout ce qui précède, la mairie doit mettre à la disposition de ces agents, des matériels efficaces afin de protéger et garantir leur santé.
