18 octobre 2024

Ces derniers temps, la ré-utilisation des bouteilles d’eau appelées communément  »Tangui » par les vendeurs d’eau et jus d’oseille dans la ville de N’Djamena ne respecte pas les normes d’hygiène.

La plupart de ces tanguis sont ramassés en majorité par les enfants de la rue dans les poubelles, les rues et même dans les caniveaux. Mbayadou, l’un de ces enfants que nous avons rencontré, montre comment il survit grâce à cette activité.

«Quand je sors le matin, je pars chercher les tanguis partout dans les quartiers pour venir vendre et payer à manger avec par ce que je n’ai personne pour m’aider, » révèle-t-il.

Ces enfants passent toute la journée à la recherche de ces bouteilles qui est leur gagne pain quotidien. Ils n’ont pas assez de temps pour les laver soigneusement avant de les vendre.

Cependant, les vendeurs d’eau et jus d’oseille quant à eux, rassurent la population. Pour les uns, ces bouteilles ne sont pas achetées avec ces enfants, ils utilisent leurs propres bouteilles de la maison.

Mais pour d’autres, c’est pas facile de trouver les bouteilles, c’est pourquoi, ils préfèrent acheter moins cher avec les enfants pour faire avancer leur business. Certains consommateurs se plaignent de la condition d’hygiène auxquelles ces tanguis sont utilisés.

«Il y a certains vendeurs qui ne prennent même pas le temps de bien laver les bouteilles prises dans les poubelles avec les détergents ou tremper dans l’eau de javel pour éliminer les microbes et c’est vraiment déplorable, » se plaigne-t-il.

Hamama média/NODJIRÉ DJIMADJI