19 septembre 2024

Mis en application depuis l’année académique 2023-2024, dans le cadre de la politique de la numérisation des administrations publiques, les inscriptions en ligne deviennent un obstacle pour la plupart des nouveaux bacheliers.

Comme font les autres universités de la zone CEMAC, à l’instar de celles du Cameroun, les universités du Tchad ont aussi à leur tour instauré cette nouvelle démarche d’inscription, pouvant aider les nouveaux étudiants à économiser leur temps et éviter les attroupements avec la situation sécuritaire fragile.

Cependant, force est de constater que cette nouvelle démarche est de plus en plus loin d’être comprise par la plupart de ces nouveaux bacheliers voulant s’inscrire dans les universités. Avec un accès à Internet limité et aussi une mauvaise qualité de réseaux et par manque des téléphones Androïd, nombreux de ces jeunes désirant s’inscrire ne se retrouvent pratiquement pas avec ce nouveau système.

Au cours de notre investigation, nous avons tendu notre micro à quelques jeunes bacheliers et aussi de parents qui nous livrent leurs impressions.

Pour les jeunes comme Djidjo Israël, ”cette initiative est bonne, mais par manque de communication suffisante pour son accompagnement, elle devient de plus en plus difficile.”

Oumar Seina, lui aussi nouveau bachélier s’indigne : «Le manque de téléphone Androïd est aussi un facteur décourageant dans le processus d’inscription en ligne, suivi de la mauvaise qualité des réseaux. Tous ces facteurs constituent un frein dans cette démarche.»

Quant aux parents comme Nadjitan Daniel, l’État, en l’occurrence le ministère de l’enseignement supérieur, ”doit davantage sensibiliser les nouveaux bacheliers concernant cette nouvelle initiative.”

«Les responsables de l’institution universitaire sont vivement appelés à fournir plus de renseignements pour mieux aider ces jeunes, » ajout-il.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *