20 septembre 2024

This photo taken on March 13, 2014 shows two Cameroonian soldiers standing guard at the frontier post of Garoua-Boulai, eastern Cameroon, strategically located on the axis linking Bangui to Cameroon. Trade traffic resumed mid-March between Cameroon and the Central African Republic, with convoys escorted by the French army, although the Cameroonian drivers still fear the violence tearing entire regions on the road to Bangui. The sign at right reads : "Republic of Cameroon, Finance Ministry, Customs General Management, Eastern District". AFP PHOTO / REINNIER KAZE / AFP PHOTO / Reinnier KAZE

Les Camerounais ont de l’ingéniosité. Le nommé Freddy, élève en classe de terminale au lycée bilingue de Djamboutou de Garoua, avait eu l’idée d’être multimillionnaire sans faire beaucoup d’efforts.

Fils de parents cadres à la Camtel et l’ART, le garçonnet avait constitué une équipe composée de ses camarades Badawe, Daiwé, et Bengué chargés de mettre en scène son enlèvement. Chacun avait un rôle à jouer : le Cameraman pour filmer l’otage qui implore les parents d’envoyer 15 millions de FCFA.

Le chef de gang armé de son poignard menaçant d’agir comme un terroriste si les parents font preuve de lenteur. Le cameraman pour assurer la diffusion des images.

Informés, les éléments de l’ESIR sont parvenus à mettre la main sur le petit cartel qui, selon nos sources, envisageaient passer les fêtes de fin d’année à Douala puis en Europe.

Il faut dire que les kidnappings avec demandes de rançons sont réguliers au Cameroun. La famille de Sinyabé Sylvain en est fait la triste expérience. En août 2023, l’enseignant a été enlevé par des agresseurs. Les faits se sont déroulés dans un petit Village, Ladde-goré au Nord, arrondissement Bibemi, rapporte une source anonyme sur la page officielle du lanceur d’alerte N’zui Manto.

Après leur coup, les ravisseurs sont entrés en contact avec la famille de la victime. Ils demandent la somme de 6, 5 millions de FCFA pour libérer l’enseignant. Dans le cas contraire, il sera exécuter d’ici dimanche.

Entre 2015 et 2019, plus de 300 Mbororo ont été pris en otage dans l’Adamaoua. Soixante-dix d’entre eux ont été tués, une trentaine a été délivrée par l’armée. Les autres ont recouvré la liberté contre le paiement de plus de 2 milliards de francs CFA selon l’Association pour le développement social et culturel des Mbororo (Mboscuda).

Actu Cameroun