20 septembre 2024

La Côte d’Ivoire, qui était l’un des principaux soutiens d’une intervention militaire de la CEDEAO au Niger, a annoncé le 6 novembre avoir abandonné cette option. Cette décision, qui confirme la logique de renoncement à une intervention militaire de la CEDEAO, est un tournant historique pour la communauté régionale.

Jusqu’à présent, la CEDEAO était fermement décidée à intervenir militairement au Niger pour rétablir le président Mohammed Bazoum, renversé par un coup d’État militaire le 26 Juillet 2023. La Côte d’Ivoire, était l’un des principaux soutiens de cette option.

Cependant, le président ivoirien Alassane Ouattara a finalement changé de cap, sous la pression de son état-major, qui a jugé l’opération militaire trop sensible.

L’état-major ivoirien a notamment mis en avant les risques liés à une intervention militaire au Niger. Le pays est en proie à une insurrection des terroristes qui a fait de nombreuses victimes, tant civiles que militaires. L’intervention d’une force étrangère aurait pu entraîner une escalade de la violence et des pertes humaines importantes.

La décision de la Côte d’Ivoire d’abandonner l’intervention militaire au Niger confirme la logique de renoncement à une intervention militaire de la CEDEAO.

Déjà, plusieurs pays membres de la CEDEAO, dont le Bénin, le Sénégal et la Guinée, avaient exprimé leur opposition à une intervention militaire.

L’annonce de la Côte d’Ivoire met fin à tout espoir d’une intervention militaire de la CEDEAO au Niger.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la CEDEAO. Elle pourrait marquer un changement de paradigme pour l’organisation, qui pourrait désormais privilégier la voie diplomatique et politique pour résoudre les crises politiques dans ses pays membres.

Mali Actu