La province du Mayo-Kebbi Ouest, malgré son statut de région lettrée, fait face à une crise alarmante en matière d’infrastructures scolaires. À Pala et dans d’autres localités, de nombreux établissements publics manquent cruellement de structures d’accueil adéquates.
Plus de deux semaines après la rentrée scolaire, certains enfants sont contraints de s’asseoir à même le sol, illustrant ainsi l’absence de salles de classe.
Les conditions d’enseignement sont déplorables, avec des bureaux administratifs et des salles de classe exposés directement au soleil. Dans certaines écoles, des plantes dans la cour servent de lieux d’apprentissage improvisés, soulignant l’urgence de la situation.
Cette réalité est inacceptable, selon plusieurs ressortissants et appellent à une mobilisation générale. L’éducation doit être une priorité pour l’État, qui a la responsabilité d’assurer un cadre propice à l’apprentissage pour les enfants, futurs acteurs du développement du pays.
Il est impératif que des efforts soient déployés à tous les niveaux pour redresser l’école tchadienne, qui souffre depuis trop longtemps de divers maux.
