À travers un communiqué, l’IGF Tchad exprime son indignation et son mécontentement face aux coupures incessantes et à la dégradation alarmante de la qualité des réseaux Internet.
Ces dysfonctionnements, selon le communiqué, souvent attribués à des incidents sur les câbles de fibre optique par les opérateurs, ne sont plus admissibles et exigent une réponse immédiate.
«Nous appelons instamment l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et Postales (ARCEP) et le Ministère des Postes et de l’Économie Numérique à agir avec détermination et efficacité pour protéger les usagers, en reconnaissant le rôle central de l’accès à Internet dans le développement sociétal et économique actuel. La perturbation récurrente de ce service fondamental viole non seulement les droits des utilisateurs mais constitue aussi un frein grave à l’essor économique du pays, » s’indigne le communiqué.
«L’accès à Internet est un droit fondamental en ce siècle et ne peut être bafoué ainsi. Il est donc incontournable que les droits d’accès des usagers soient respectés et que les régulateurs prennent des mesures proportionnées à l’enjeu, y compris une indemnisation adéquate des consommateurs pour les désagréments subis, » ajoute le communiqué.
À travers ce communiqué, l’IGF Tchad se dit prête à organiser une mobilisation citoyenne pour mettre en lumière ces enjeux et exprimer la frustration collective.
«Nous lançons un appel pressant à l’État tchadien pour qu’il intervienne sans délai par des actions concrètes et constructives pour pallier ces manquements. Il est impératif que les opérateurs téléphoniques s’engagent dans une amélioration significative de leurs infrastructures, assurant ainsi la prestation d’un service fiable et de haute qualité, » précise le communiqué.
Enfin, l’IGF exhorte l’État tchadien à réévaluer sa position concernant l’interdiction de l’accès à Internet par satellite.