Les prix du mil, sorgho, riz, blé et maïs ont connu une hausse excessive ces derniers temps dans les marchés. Cette situation inquiète les ménages qui n’ont pas les moyens financiers d’en acheter pour nourrir les enfants.
Les céréales sont généralement cultivées au Tchad, malheureusement leurs prix ne cessent d’augmenter. Par faute de moyens, certaines personnes n’arrivent pas à payer.
Pour Julie, une cliente, l’augmentation des prix des céréales n’arrange pas tout le monde et surtout en cette saison pluvieuse où la faim règne tout le temps. Elle souligne qu’un coro de maïs qui se vendait à 900f, est maintenant vendu à 1250f.
«Les céréales sont très chères aux marchés. Cette hausse de prix ne nous arrange pas. Tout le monde n’est pas riche pour acheter un coro de maïs à 1250f. C’est injuste, » raconte-t-elle.
Les vendeuses de la bière locale appelée communément bili bili, sont aussi touchées par la hausse du prix du sorgho.
Béatrice, une vendeuse de bili bili explique le prix du sorgho est extrêmement cher, car le sac du sorgho était à 17.500f, est actuellement à 30.000f. Elle ajoute que malgré le prix cher, un sac du sorgho qui contenait 40 à 45 coros, contient que 35 à 37 coros.
«Je fais le commerce de bili bili depuis 20 ans déjà. Mais ces derniers temps, c’est le prix du sorgho qui pénalise mon commerce. Un sac qui était à 17.500f et contenait 40 à 45 coros, est aujourd’hui à 30.000f et contient 35 à 37 coros. C’est grâce à la vente de bili bili, que je nourris mes enfants et je paye le loyer. Mais depuis deux mois, je n’arrive pas à payer le logement, parce que je dépense beaucoup d’argent pour préparer la bili bili, malheureusement je ne reçois pas assez de recettes. Nous, les pauvres souffrons trop à cause de la cherté de céréales, » se lamente-t-elle.
La population est la victime principale de la cherté des céréales. Pour ce faire, le gouvernement tchadien est interpellé pour réduire le prix des céréales dans tous les marchés, afin d’éviter la malnutrition aiguë au pays.
Marie-Claire/Hamama Média