Le Secrétaire Général du Ministère des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale Dihoulné Laurent, à travers l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER) lancé ce jeudi 26 septembre 2024 à la Maison des Patrimoines Culturelles du Tchad (MPCT) de N’djaména, une formation des forces de l’ordre en charge de la circulation routière et le corps judiciaire sur le nouveau code de la route.
Cette formation vise à outiller 150 policiers, gendarmes, magistrats, auxiliaires de justice et officiers de la police judiciaire en vue de traduire dans les faits cette nouvelle réglementation d’une part et de sensibiliser les usagers pour un changement positif de comportement sur la route.
Selon Dihoulne Laurent, le ministère des transports a lancé la campagne de sensibilisation dénommée »Un code respecté, une vie sauvée », qui consiste à informer, éduquer et à former les usagers de la route dans l’application des dispositions véhicules par ce texte.
Pour lui, le transport routier est un puissant moteur de développement, qui a une place de choix parmi les priorités du gouvernement tchadien.
Il mentionne que les cas d’accidents sont dus à des erreurs humaines et au non-respect de la réglementation en vigueur.
Les causes des accidents qui reviennent de manière fréquente sont : l’inattention, l’excès de vitesse, l’usage du téléphone au volant ou au guidon, les mouvements dangereux sur la chaussée que sont les arrêts intempestifs et impromptus des bus et taxis, la conduite en état d’ébriété, la méconnaissance des règles de la circulation et les surcharges, a-t-il cité.
C’est pourquoi il rappelle que les nouvelles dispositions du permis de conduire, le sens giratoire au niveau des ronds-points, l’interdiction du téléphone au volant, l’interdiction de conduire sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants, en sont les principaux axes de la formation.
Pour le Directeur Général adjoint de l’ONASER Hassan Brahim Guiré, le ministère des transports est investi de plusieurs missions importantes orientées vers l’amélioration des comportements des usagers de la route, la réduction des risques liés à l’état du parc automobile, l’amélioration du niveau de sécurité des infrastructures de transports routiers…
Il conclut que la gestion de la sécurité routière nécessite une approche multisectorielle, d’où la nécessité de créer une synergie d’action entre les différents acteurs de la sécurité à savoir : le ministère des transports, de la sécurité publique et de la justice.
Rappelons que la formation se déroule du 26 au 27 septembre 2024.