Les droits humains et la communication non violente étaient au cœur d’une formation organisée par la Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad (CONAJPDT). C’est dans ce cadre qu’elle a organisé une formation de deux jours du jeudi 14 au vendredi 15 novembre 2024 à Abeche, chef-lieu de la province du Ouaddai.
Pour le coordonnateur de la CONAJEPDT Mahamat Oumar Ibrahim, les droits de l’homme sont essentiels pour la vie de la population.
«Les droits humains sont les droits inaliénables de chaque individu, indépendamment de sa race, de son sexe, de sa nationalité, de son origine ethnique, de sa langue, de sa religion ou de toute autre condition. Ils incluent le droit à la vie et à la liberté, la liberté
d’opinion et d’expression, le droit au travail et à l’éducation, et bien d’autres encore, » a-t-il exhorté.
« Comme vous l’aurez constaté, la recrudescence des conflits communautaires, la situation socio politique, les disparités de genre et l’avènement des réseaux sociaux, ont contribué largement à accentuer le problème. Aujourd’hui, il est de plus en plus commun de voir un Tchadien s’identifier à sa province d’origine, son ethnie, sa religion ou sa communauté avant de se sentir pleinement tchadiens. Par conséquent, la vie sociale est teintée de repli identitaire, de rancœurs enfouies, d’une espèce de non-dits et parfois d’hypocrisie, » a-t-il ajouté.
Les deux jours de formation permettront d’explorer les principes fondamentaux des droits humains et leur application dans la société.
Mahamat Oumar Ibrahim appelle les tchadiens à abandonner les mauvaises pratiques basées sur ethnocentrisme, le régionalisme et toute autre pratique nuisible au vivre ensemble.
Cette formation organisée par la CONAJEPDT est appuyée par le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) dans le but de sensibiliser les jeunes relais communautaires, des étudiants et les élèves pour la promotion des principes des droits humains et la communication non violente et sensible.