20 septembre 2024

Dans une déclaration faite ce mardi 26 décembre, le Groupe de Concertation des Acteurs politiques (GCAP) par le voix de son porte parole Max Kemkoye, dénonce une ”mascarade électorale” qui s’est déroulée à la vue et au su des puissances étrangères.

Pour le GCAP, ces actes incluent des massacres de masse, la violation des libertés publiques et politiques, l’organisation et la manipulation exclusive des élections.

Le GCAP se dit confronté à des propositions alléchantes et à des menaces de mort. Pour les acteurs du GCAP, ces propositions et menaces ne proviennent pas seulement des dirigeants locaux, mais aussi des puissances étrangères qui exercent une véritable emprise sur le Tchad.

Le GCAP estime que les résultats provisoires annoncés, avec un score ”jamais enregistré” au Tchad, contrastent fortement avec le ”désert électoral” qui s’est étendu aux quatre coins du territoire.

Ce ”désert électoral” a touché toutes les provinces, tous les départements, toutes les sous-préfectures, tous les cantons, tous les villages et toutes les régions.

Il est donc clairement évident et ostensible, selon le GCAP que ces résultats, qui seront proclamés dans les 48 heures comme résultats définitifs, sont le fruit d’une ”confiscation éhontée” du pouvoir, méprisant ainsi la volonté écrasante de la majorité des Tchadiens qui ont rejeté ce référendum et bafouant les droits de ceux qui ont principalement voté NON.

Le GCAP compte mener des actions dans les jours à venir pour se faire entendre à travers de mobilisations et manifestations pacifiques dans les rues, les places publiques et les réseaux sociaux ; une sensibilisation internationale; la résistance citoyenne et exige un dialogue national inclusif a minima qui impliquerait toutes les parties prenantes, y compris l’opposition politique, la société civile et les représentants des différentes régions du pays.

Ce dialogue doit viser à trouver une solution politique pacifique et à garantir la participation de tous les Tchadiens à la gouvernance du pays, estime le GCAP.

Le GCAP fait appel à une action légale en appelant les institutions judiciaires nationales et internationales pour dénoncer les violations des droits de l’homme et les atteintes à la démocratie commises par les autorités de transition.