Le Coordinateur Exécutif Fédéral du Parti Fédération Action pour la République (FAR) Kemnoudji Ngadjadoum Daniel a animé une conférence de presse ce vendredi 18 octobre 2024 à la Maison des Médias.
Cette conférence de presse est organisée suite à la reconnaissance du parti par la justice par une ordonnance d’homologation du 29 mai 2023 par le tribunal de grande instance de N’djaména et le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation en date du 1er octobre 2024.
C’est par un arrêté portant modification de fonctionner d’un parti politique regi par la loi 03/PR/2019/ du 22 juillet 2019 suite au changement intervenu dans la direction dudit parti. Ces deux décisions viennent sonner le glas de la querelle de leadership à la tête du parti FAR.
Le coordonnateur précise que le parti demeure indivisible, il rappelle les militants et sympathisants que le dynamisme de la lutte n’a pas changé et reste la force de référence de la fédération au Tchad. Pour le coordonnateur exécutif, cette conférence de presse s’inscrit dans le cadre de l’activisme interrompu de l’ex coordinateur du parti et sur l’arrêté portant modification de fonctionner d’un parti.
À ce jour le parti est dirigé par un seul coordinateur exécutif fédéral qui est Kemnoudji Ngadjadoum Daniel. Le parti FAR se projette à la collaboration avec les autres partis politiques au Tchad en favorisant un dialogue constructif et en cherchant des synergies autour des enjeux communs.
L’objectif est de promouvoir une gouvernance inclusive et de travailler ensemble pour le développement du pays. Le parti continuera à opter pour la promotion de la démocratie, le développement économique et la stabilité sociale dans le pays.
Selon le Coordonnateur Exécutif, la fédération pour le Tchad est une solution pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement du pays. Elle pourrait, selon lui, permettre une meilleure représentation des provinces et groupes ethniques, en favorisant la gouvernance plus décentralisée. Ce qui pourrait également aider à résoudre les tensions historiques , le récurrent conflit agriculteur-eleveur et renforcer l’unité nationale en donnant plus de pouvoir aux communautés locales.
