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Tandjile : Une mission du ministère de l’élevage est à Laï

Une mission du ministère de l’élevage et des productions animales par le biais de sa direction de santé animale a séjourné ce mardi 25 juin 2024 à Laï, chef-lieu de la province de la Tandjilé. 

Elle a eu une séance de travail avec les acteurs de l’élevage de la Tandjilé relative au projet de renforcement de surveillance des maladies en Afrique centrale (REDISSE IV).

C’est le délégué provincial de l’élevage et des productions animales de la Tandjilé Dr DJOUDEITINGAR DITAROH qui a dirigé les assises.

Sensibiliser les acteurs de la filière élevage, notamment les pasteurs et agropasteurs sur les dangers de l’utilisation des médicaments vétérinaires illicite est l’objectif unique de cette descente dans la province.

C’est dans le cadre du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel phase 2.

Souhaitant la bienvenue à la mission, le délégué provincial de l’élevage et des productions animales de la Tandjilé Dr DJOUDEITINGAR DITAROH a indiqué que les médicaments vétérinaires occupent une place de choix dans la médecine vétérinaire. Car la santé animale précède toujours la production animale, ajoute-t-il.

Rappelant le mobile de cette sensibilisation, le chef de mission Dr TCHINZIOUMEDE EZÉCHIEL par ailleurs directeur adjoint de la pharmacie vétérinaire a demandé aux pasteurs et agro-pasteurs de ne pas se livrer à l’automédication.

Pour lui, quand un animal tombe malade, le propriétaire doit se rendre aux postes vétérinaires afin que l’animal puisse être consulté et recevoir des médicaments adéquats.

«Faites très attention avec les médicaments vétérinaires, car leur usage a des conséquences néfastes sur l’animal d’abord et sur l’homme après,» conclut Dr TCHINZIOUMEDE EZÉCHIEL.

La vente illicite des faux produits, les conséquences des médicaments vétérinaires sur la santé de l’homme ainsi les dangers de l’utilisation abusive des bon produit sur la santé de l’animale et de l’homme, le respect de délai d’attente ainsi que l’inexistence d’un dépôt pharmaceutique dans la province ont été soulevés au cours des échanges.

Des réponses et conseils ont éclairé d’avantage les zones d’ombre.

Kalbam Denis Barma

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