De nos jours, nous assistons de plus en plus à l’exagération d’amour qu’accordent la population en général et les jeunes en particulier aux jeux de hasard. Cette pratique ne peut en aucun cas découler des conséquences dans nos sociétés, déjà fragilisées par la pauvreté.
Il suffit de faire un tour dans chaque artère des villes du pays, le constat est clair et malheureusement amer. Les kiosques et lieux de jeux se multiplient de jour en jour et le nombre des joueurs s’agrandit.
Chômeurs, travailleurs, débrouillards, femmes, enfants, tous sont devenus accro. Les raisons évoquées par certains parieurs sont disparates. Certains expliquent qu’un jour, le gain sera costaud et d’autres disent qu’ils jouent par passion.
Cependant, ceux qui y s’intéressent ne pensent pas qu’en misant même avec une petite somme n’aura aucun impact négatif sur leur train de vie. Et par ce que certains joueurs estiment que dépenser seulement 150f ou 200f ne peut pas jouer sur leur quotidien. Il suffit simplement de calculer les petits montants qu’utilisent les joueurs pour miser, le montant sera colossal au bout de quelques mois.
Rencontrés, chacun donne ses raisons.
«Chaque jour je parie au moins 500f. Parfois je gagne, parfois je perds, » confie un parieur.
«La dernière fois que j’ai gagné au loto remonte à plus de deux mois. Mais je vais continuer à jouer jusqu’à ce qu’un jour je gagne des millions, » continue-t-il.
Pour les leaders d’opinions, les ”accro” aux jeux de hasard ne se diffèrent pas des drogués, des alcooliques, des fumeurs… Car l’habitude aux jeux de hasard est un vrai fléau qu’il faut combattre ou limiter sa montée exponentielle dans nos sociétés.
D’autres raisons évoquées s’assimilent au chômage des jeunes et à certains maigres revenus. Pour la plupart, l’on peut aussi noter l’oisiveté qui prend le dessus sur la population qui reste aujourd’hui inerte et qui ne sait quoi faire.