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L’Ukraine sollicite Dr Denis Mukwege pour la prise en charge des survivantes des violences sexuelles

Après l’Irak, une délégation de l’Ukraine chez Mukwege à Panzi pour s’inspirer de modèle de prise en charge des survivantes des violences sexuelles.

Une délégation de l’Ukraine a séjourné à l’hôpital de Panzi à Bukavu pour s’enquérir du modèle de Denis Mukwege dans la prise en charge des survivantes des violences sexuelles. La délégation est arrivée le lundi à Panzi.

«Après le début de la guerre de notre pays, on a vu augmenter le nombre des femmes survivantes des violences sexuelles liées au conflit. C’est pour cela que nous sommes venus ici parce que pour nous, c’est très important d’apprendre auprès de nos amis congolais, ce modèle holistique de Panzi et de l’appliquer en Ukraine. Pour nous, c’est très important d’approfondir nos connaissances,» a précisé Vasyl Lutsk, chef de service social national en Ukraine.

La délégation était notamment composée des représentants de plusieurs membres du gouvernement, notamment la représentante du premier ministre et du ministre de la défense, de la représentante du ministère de la santé publique.

Depuis 2018, la Fondation Panzi est présente en Ukraine pour la prise en charge des survivantes des violences sexuelles.

«Cette visite d’échange n’est pas le début, ça fait partie du chemin qu’on a entamé depuis 2018 en Ukraine et on espère bien qu’il y aura d’autres visites d’échanges après,» a indiqué à son tour, Dominique Vidale Fleza de la Fondation Panzi.

En mai dernier, une délégation venue de l’Irak, engagée dans la prise en charge des survivantes des violences sexuelles en temps de conflits, était également en visite à l’hôpital de Panzi de Denis Mukwege pour repiquer ce modèle.

Le modèle de prise en charge holistique de Panzi est basé sur 4 piliers: les soins médicaux avec la prise en charge des lésions corporelles et des infections; le soutien psychosocial consistant à l’accompagnement psychologique pour aider les victimes à surmonter les traumatismes et reconstruire leur estime de soi; la réinsertion socio-économique qui est la formation professionnelle et aide à la création des activités génératrices de revenus pour favoriser l’autonomie financière; et enfin le soutien juridique pour faire valoir les droits des victimes et lutter contre l’impunité.

actualité.cd

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